On sait comment faire lever la papatte à un chien avec une
caresse ou une friandise. C’est la clé du dressage. On ne sait pas si c’est ce
que visait le groupe chinois ByteDance en lançant, au printemps dernier, une
version de TikTok, pensée pour smartphones d’entrée de gamme ou l’Internet de
base, rémunérant avec des points convertibles en bons d’achat sur Amazon le
temps passé à regarder les vidéos du réseau.
Un peu comme ce qui se fait avec les promotions commerciales, depuis
les cadeaux dans les boîtes de lessive jusqu’à certaines marques de lunettes,
une paire offerte pour une paire achetée, ou encore les « miles »
pour les accros de l’avion, par exemple… Mais là, le commissaire européen
Thierry Breton a estimé que « le temps de cerveau disponible des
jeunes Européens n’est pas une monnaie d’échange ».
On a déjà le cerveau bien occupé par ailleurs. Et donc l’Union européenne
vient d’interdire la version en question sous peine de très lourdes
sanctions financières. Une bonne décision. Les Chinois, quand même, ils ne
manquent pas de toc !
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