Comme ce vif ruisseau de l'eau claire et
limpide, qui creuse son doux lit sur les flancs rocailleux et montre dans son fond
le galet si limpide. Et la truite argentée, à ravir tous les yeux, pour plonger
dans cette eau troublante des rivières, dans la vase gluante en leur delta
géant où l'on voit s'engloutir ses cailloux et ses pierres, avant d'être perdu
dans le noir océan. Le monde a pris aussi la pente descendante, perdu sa
transparence et sa limpidité, le menace la boue et la vase le hante, roule un
noir océan dans sa proximité. Je ne peux remonter ni la pente du monde, ni
celle sur laquelle est menacé mon sort, ni celle où gît ma vie en crevasse
profonde. Ça descend ! Ça descend ! Encore ! Plus bas encore.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire