Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! on m’a privé de
toi… La simple hypothèse d’une hausse temporaire de l’imposition des plus
riches et des superprofits semble être à l’origine, comme chez Molière, de
crises de panique. Pour Éric Woerth, député macroniste et ancien ministre du
Budget de Nicolas Sarkozy, c’est un cri dans la Tribune dimanche,
« Impôts, ne touchez surtout à rien » !
Ça marche tellement bien, en effet, quand le montant global des 500
premières fortunes de France a doublé avec la présidence d’Emmanuel Macron à
plus de 1 200 milliards d’euros et que « nous » sommes les
champions d’Europe dans le versement des dividendes. Mais voilà, nous affirment
25 autres députés de la même formation, dont Aurore Bergé ou Sylvain Maillard
qui n’en ratent pas une, dans une tribune : « Trop d’impôt tue
l’impôt ! » On aimerait comprendre. Une chroniqueuse économique dans
le même journal argumente. Il paraît difficile, dit-elle, d’augmenter
l’impôt sur le revenu au sommet quand 45 % de la population en est
dispensée. Les pauvres ont un de ces culots !
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