La culture générale en entreprise est-elle un avantage compétitif ?
Une journaliste des Échos a assisté à un colloque de
l’université L’Oréal – oui ça existe –, ayant invité des personnalités qui le valaient
bien à débattre autour d’une phrase de Charles de Gaulle : « Au
fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote. »
Ainsi, qu’en est-il, dit-elle, quand cette forme de philosophie
expérimentale que sont les sciences cognitives pose la question de la raison ou
de l’émotion et qu’il s’agit de prendre une décision. « Combien
d’entreprises ont alors conscience, dit une philosophe, d’osciller
entre Descartes et Spinoza ? » On peut être sidéré par la
profondeur du questionnement et un détour par Kant ne serait pas inutile, voire
par Marx s’il s’agit, par exemple, de décider d’une vague de licenciements
boursiers.
Quoi qu’il en soit, « pas d’esprit critique sans références.
Ainsi un dirigeant saura comment toucher le cœur des gens en se référant à
l’art ». Bizarrement, l’article est illustré par une peinture évoquant
une des fables de La Fontaine, le Loup et l’Agneau.
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