Il faut être
sur les hauteurs pour bien juger du spectacle du monde et du monde politique en
particulier. Le directeur de la rédaction du Parisien, Nicolas Charbonneau, est sans doute sur ces hauteurs, lui pour
qui, dans les débats de l’Assemblée, « en lieu et place du
parlementarisme et dans une forme de sectarisme abouti, on aura surtout noté
l’absence de dialogue, personne ne tenant compte de la situation du pays ».
Mais comment,
en effet, ne peut-on s’entendre, entre ceux qui veulent reporter l’âge du
départ en retraite et ceux qui s’y opposent comme des millions de manifestants
en 2023 et plus de 70 % des Français. Comment ne pas s’entendre entre ceux
qui veulent que les hyper-riches
contribuent à leur mesure à la vie de la nation et ceux qui s’y opposent en menaçant de quitter le
navire, comme Bernard Arnault, propriétaire du Parisien…
Mais tout ça,
écrit Nicolas Charbonneau, Bruno Retailleau l’avait vu venir, lui qui craignait
« une coalition de démagogues qui aboutirait au vote d’un budget
contraire aux intérêts supérieurs ». Vus des hauteurs.

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