Les plus modestes sont mal lotis. On constatait hier que ne pas partager le goût du luxe, que les riches auraient de manière
héréditaire, selon le Figaro, était un handicap. Et ça
coûte cher. Trois chercheurs américains cités dans une chronique des Échos consacrée
à l’inflation ont mis en évidence la « cheapflation », soit, écrit le
chroniqueur, « une hausse des prix plus forte sur les produits de
moins bonne qualité préférés par les pauvres ».
Quelle idée aussi. Préférer le cassoulet en boîte à deux balles à un dîner
à quatre cents euros chez un chef étoilé ! En tout cas, les chiffres en
attestent : d’une manière générale, les prix des produits bas de gamme ont
augmenté de 34 % entre 2002 et 2019, contre 18 % pour le haut de
gamme.
Les économistes, dit-il encore, « estiment souvent qu’il faut
accepter un peu d’inflation pour avoir plus de croissance. Mais les vraies
gens, en particulier les plus démunis, s’inquiètent davantage des prix ». Woody
Allen l’avait compris : « L’argent est préférable à la
pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières. »
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