On ne plaisante pas avec Atos. Le mousquetaire est ombrageux, mais ce n’est
pas de lui qu’il s’agit et il manque le H. Non, on parle du groupe de services
numériques français, premier fabricant européen de supercalculateurs, l’une des
premières entreprises mondiales du secteur avec 110 000 employés dans 73
pays, mais dont l’avenir est incertain avec un endettement de quelques
milliards, entre une offre de reprise du milliardaire Daniel Kretinsky et une
autre du PDG du groupe du numérique Onepoint, David Layani.
Ce dernier vient d’annoncer qu’il en proposerait la présidence à Stéphane
Richard, actuellement à la banque d’affaires Perella Weinberg Partners, haut
fonctionnaire et ancien PDG du groupe Orange, démissionnaire en 2021 à la suite
de sa condamnation à un an avec sursis pour détournement de fonds publics dans
l’affaire Tapie-Crédit lyonnais. Ce que rappelle avec un humour peut-être
involontaire le Figaro pour qui, « l’ex-PDG
d’Orange qui a dû quitter le groupe à cause de l’affaire Tapie dans laquelle il
était mis en cause apporterait son expérience au quadra David
Layani ». En effet.
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