Forts avec les faibles, faibles avec les forts. Les chômeurs se prélassent,
les malades se la coulent douce. Bruno Le Maire l’a dit dans Ouest-France : « Les
arrêts maladie ont augmenté de 10 % depuis le Covid ! Ce débat doit
être ouvert dès cette année afin de lutter contre les abus. C’est aussi un
principe de justice vis-à-vis de ceux qui travaillent. »
Il aura sans doute échappé au ministre de l’Économie et des Finances que
ceux qui sont arrêtés, sur une décision médicale quand même, sont précisément
ceux qui travaillent. Pas si bêtes, les chômeurs, eux ne veulent pas travailler
et voilà pourquoi le premier ministre tient à durcir les règles d’indemnisation
pour les inciter à revenir au travail.
Bon, il s’agit aussi, bien sûr, de redresser les comptes publics et de
faire face au déficit en faisant rendre gorge aux profiteurs du système. Sinon,
il y a ceux qui ne sont pas chômeurs ou en arrêt maladie et qui, selon une
formule de François Mitterrand qui l’avait vite oubliée, gagnent de l’argent en
dormant. Quel rapport ?
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