L’enquête prend deux plaines pages du Figaro de
mercredi : « Barber shops, kebabs, quand les petits trafics
prospèrent derrière les petits commerces. » Tous ceux dans les banlieues
dont « les vitrines sans vie en disent long sur le caractère quasi
fantomatique de leur activité, faisant planer le soupçon du trafic »…
La cheffe de l’Office central pour la répression de la grande délinquance
financière, Anne-Sophie Coulbois, est plus nuancée. « Nous voyons
bien que nombre de petits commerces attirent l’attention, mais nous ne
sommes pas face à un phénomène nouveau, ni à un blanchiment massif de
l’activité des groupes de criminalité organisée : ce n’est pas en
multipliant les coupes de cheveux à 10 euros que l’on va lessiver l’argent
de la drogue… »
Par ailleurs, on peut lire cette autre information, beaucoup plus discrète,
sur une courte colonne dans les pages « Économie » du même
journal : perquisitions dans les locaux du groupe laitier Lactalis, aux
28 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et visite de la brigade de
répression de la délinquance fiscale au domicile de son propriétaire et
PDG, Emmanuel Besnier.
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