Au moment où s’ouvre cette année 2024, je veux, au nom de l’Humanité,
souhaiter mes meilleurs vœux, à chaque lectrice et lecteur, de santé mais aussi
de belles luttes collectives, victorieuses pour nos droits, nos libertés et la
paix. En effet, 2023 a été le théâtre de guerres et de violences entraînant
dans leur sillage des situations de chaos, des destructions de villes et de
vies. Ukraine, Myanmar, Yémen, République démocratique du Congo,
Haut-Karabagh… Partout les civils sont les premières victimes de ces conflits
armés, obligés de fuir les bombes et les massacres, laissant derrière eux leurs
vies pour se retrouver réfugiés dans leur propre pays où dans un pays voisin,
souvent dans des conditions humanitaires insupportables.
Nous n’oublions pas, surtout, l’une des dernières situations coloniales au
monde avec la Palestine. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du
Hamas tuant 1 200 civils israéliens, le gouvernement de Netanyahou
poursuit une vengeance aveugle contre Gaza. Des milliers de morts, surtout des
enfants, des villes rasées, plus d’un million de déplacés, une population
asphyxiée par un triple blocus depuis trop longtemps. L’ampleur du massacre et
des crimes de guerre en cours, plus meurtriers que jamais, doivent conduire les
Nations unies à exiger un cessez-le-feu immédiat et à faire respecter, enfin,
le droit international. La France s’honorerait d’ailleurs à reconnaître, enfin,
l’État palestinien.
À l’heure où les États se réarment et que les relations internationales se
remilitarisent dangereusement, il est urgent qu’un grand mouvement pacifiste
exige des gouvernements l’éradication de l’arme nucléaire. Que cet argent soit
réinvesti dans l’éducation, l’assainissement et l’énergie, ou encore
l’agriculture non productiviste pour répondre aux défis du XXIe siècle
que sont le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté. Rappelons
d’ailleurs qu’avec seulement 10 % du budget des armées mondiales, on
pourrait éradiquer la pauvreté dans le monde en moins de dix ans.
Cette année, l’Humanité fêtera ses cent vingt ans.
Humblement mais avec force et détermination, nous continuons le combat de notre
fondateur Jean Jaurès « car l’affirmation de la paix est le plus
grand des combats ». Que 2024 ne soit pas ce que nous en rêvions, mais
bien ce que nous bâtissons en commun pour enfin réaliser l’humanité.
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