Emmanuel Macron n’était pas venu à l’autoproclamé Forum économique
mondial de Davos depuis 2018. Mercredi, pour son retour, il a pris de la
hauteur en vantant ses propres réformes. Baisse de la fiscalité pour les riches
et les entreprises, assouplissement du Code du travail. Tout ce qui fait de la
France, le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs étrangers
invités à y faire leur beurre.
Pour les salariés, ça n’en met pas dans les épinards. Mais, surtout, notre
président s’est posé, comme le disent les Échos, en chantre de la
souveraineté européenne, en capitaine de l’Europe selon le Figaro.
Personne ne l’a contredit, il était le seul des membres du G7 présent. Il a
même été applaudi.
Après lui, les participants ont entendu Javier Milei, le nouveau président
argentin. Il a expliqué que l’État était « l’ennemi à
abattre » et que « les principaux dirigeants du
monde occidental avaient malheureusement abandonné l’idée de liberté au profit
de différentes versions de ce que nous appelons collectivisme ». Il a
aussi été applaudi. Davos, c’est sérieux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire