À l’horreur des massacres commis par le Hamas succèdent donc les
bombardements ininterrompus de la bande de Gaza et une escalade toujours plus
sanglante. On peut être sidéré par cette vague de violence sans être emporté
avec.
Être sensible à la cause palestinienne et la partager, ce n’est pas être
suspect de soutenir le Hamas. Critiquer la colonisation israélienne et la politique de
Netanyahou, ce n’est pas être antisémite ou hostile à Israël, et manifester,
lundi, son émotion au côté du Crif, ce n’était pas soutenir Netanyahou.
Cette irruption d’une telle violence dans notre quotidien devrait se passer
de caricatures et de procès. On apprenait, mardi, que des professeurs dans
plusieurs établissements avaient entrepris d’éclairer, histoire à l’appui, les
raisons et la déraison des événements.
Les forces politiques et sociales seraient sans doute bien inspirées d’en
faire autant pour dire halte au feu, ailleurs et ici. C’est le sommeil de la
raison qui engendre les monstres. Les jours, faut-il le dire, sont au partage
de la volonté de paix, pas aux anathèmes.
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