mardi 10 octobre 2023

« Halte au feu », le billet de Maurice Ulrich.



À l’horreur des massacres commis par le Hamas succèdent donc les bombardements ininterrompus de la bande de Gaza et une escalade toujours plus sanglante. On peut être sidéré par cette vague de violence sans être emporté avec.

Être sensible à la cause palestinienne et la partager, ce n’est pas être suspect de soutenir le Hamas. Critiquer la colonisation israélienne et la politique de Netanyahou, ce n’est pas être antisémite ou hostile à Israël, et manifester, lundi, son émotion au côté du Crif, ce n’était pas soutenir Netanyahou.

Cette irruption d’une telle violence dans notre quotidien devrait se passer de caricatures et de procès. On apprenait, mardi, que des professeurs dans plusieurs établissements avaient entrepris d’éclairer, histoire à l’appui, les raisons et la déraison des événements.

Les forces politiques et sociales seraient sans doute bien inspirées d’en faire autant pour dire halte au feu, ailleurs et ici. C’est le sommeil de la raison qui engendre les monstres. Les jours, faut-il le dire, sont au partage de la volonté de paix, pas aux anathèmes.

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