« Je n’ai jamais rien vu de tel. Je pense que le
monde a besoin de plus d’événements comme celui-là. » On se répète, sans doute, mais les mots de Chris
Smalls, le syndicaliste américain fondateur d’Amazon Labor Union, levé contre
le groupe géant de Jeff Bezos, acclamé ici par la foule, bien au-delà des
commentaires politiciens, sont comme la clé du mystère qui donne comme la vraie
dimension de la Fête.
Où peut-on assister et participer à des centaines de
débats, danser tous âges confondus sur une musique kurde, parler en toute
simplicité avec des avocates et des avocats, rencontrer autant de militantes et
de militants d’associations, de partis de gauche, chanter, voir, écouter
parler, redonner du sens aux mots galvaudés ?
Liberté, fraternité et sororité, égalité, solidarité…
Le monde, écrivait Marx dans une lettre à un proche, « possède le
rêve d’une chose dont il lui manque la conscience pour la posséder
réellement ». C’est comme en écho que Jaurès écrivait dans son premier
éditorial du 18 avril 1904 que « l’humanité n’existe point
encore ou elle existe à peine ». La Fête de l’Huma est bien celle de
l’humanité.
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