On peut s’interroger sur la une du Parisien
dimanche avec à côté d’une photo du pape une photo de la rectrice de
l’académie de Versailles, Charline Avenel qui, nous dit-on, présente ses
excuses et s’explique à propos de la lettre choquante du rectorat, reçue par
les parents du jeune Nicolas, harcelé et suicidé il y a trois semaines.
Elle apparaît souriante, détendue, mais l’image date
de juin, c’est-à-dire avant les faits. Drôle de choix. Autre choix, celui du
directeur de la rédaction du même Parisien dimanche qui
s’élève avec force, voire une certaine véhémence, contre les critiques
concernant le repas de gala de Versailles comme de la présence d’Emmanuel Macron
à la messe papale de Marseille.
« L’occasion était trop belle, écrit-il, pour les populistes de tout poil
qui ont toujours la nostalgie de la Révolution française »… Et oui,
nous sommes en France où, regrette-t-il, « certains n’aiment pas
les rois, ni les papes ». Peut-être, mais il lui a sans doute échappé
que la France est une république, et laïque. Ou peut-être lui a-t-on gâché
sa digestion.
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