Il faudrait de tout pour faire un monde, pourtant, on
se passerait bien de toutes ces bêtes immondes croisées au détour du chemin. De
ceux qui suivent l’étendard de pauvres gourous de pacotille, de ceux qui
croient que le hasard se résume à un jeu de quilles. De ceux, qui pensent que
les bombes donnent toujours des solutions, qui chiffrent au nombre de tombes la
portée de leurs illusions. De ceux, qui voudraient que les choses passent
toujours par leur nombril qui, confondent, ivraies et roses en équilibre sur le
fil. De ceux, qui croient que la souffrance n’a pas le même goût partout, et
qu’au masque de trop d’aisance on cache rochers et cailloux. De ceux qui
mangent, se gobergent, dont ripaille est le maître mot, qui barricadent leur
auberge quand un mendiant frappe au carreau. De ceux qui se disent élus quand
ils ne sont que marionnettes, de ceux qui jettent leur vertu sur le sol froid
d’une oubliette. Il ne faut pas de tout pour faire un monde, des terres où le
bonheur abonde.
mercredi 13 septembre 2023
Ceux !
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