jeudi 3 février 2022

Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée du « mépris » !

 


Il faut reconnaître à la macronie un certain talent pour faire découvrir des personnalités quelque peu inouïes. Agnès Pannier-Runacher est de celles-là : en près de quatre ans de gouvernement, la ministre chargée de l’industrie a multiplié les déclarations choquantes. La dernière en date, le 27 janvier sur LCI est peu-être la plus emblématique. L’ancienne cadre supérieure qui gagnait dans le privé 500.000 euros annuels est interrogée par une retraitée qui ne parvient pas à boucler ses fins de mois. « Je vis avec moins de 8 euros par jour ! » lui lance-t-elle, demandant à la ministre ce que le gouvernement « envisage pour les personnes comme elle ». Elle détaille : « Je n’arrive pas à me chauffer correctement. Je me prive de tous mes loisirs et mon loyer dépasse 50% de mes revenus. » La ministre ne se démonte pas et liste les deux mesures mises en place : le chèque énergie et le chèque inflation, de 250 et 100 euros. Puis, elle a une idée : et si madame, compte-tenu de ses moyens n’aurait pas intérêt,  a tout simplement changer de chauffage ? Mais bien sûr, quand on n’a pas assez d’argent pour acheter des œufs, c’est qu’il est temps d’investir dans les poules ! Des propos révélateurs de la déconnexion de la ministre. La dignité, la ministre semble plutôt en être dépourvue : au début de la pandémie, en avril 2020 elle déclarait que « c’était le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd’hui ». Et quelques jours après, alors que le premier confinement était en cours, elle ajoutait qu’il « faudra probablement travailler plus qu’on ne l’a fait avant pour rattraper ce mois perdu. » C’est elle, encore, qui prétendait en octobre 2021 que le travail à la chaîne n’était « pas une punition mais de la magie ». La punition, ce sont ces propos « magiques » de la ministre.

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