samedi 26 février 2022

EN CE JOUR D’OUVERTURE DU SALON DE L’AGRICULTURE !

 


Toute ta vie, tu vois, t’as défendu ta terre contre vents et marées, grêle et gelée qui tuent, tu as saigné, sué, côtoyé la misère,  mais au soir de tes jours qu’en retireras-tu ? Tes enfants sont partis, papillons en cavale attirés par les feux des néons en folie, et la goutte d’alcool qu’au matin tu avales ne suffit même plus à dissiper l’ennui. Tu promènes parfois ton regard sur tes champs et remonte en ton cœur un soupçon de fierté, même si tu sais bien que la route des vents est passée trop souvent dans les mains des banquiers. Travailler, à quoi bon, tu n’as plus la manière  quand tout autour de toi seul compte le profit, qu’on en est arrivé à payer les jachères, à remplacer le blé par la ronce et l’ortie. Restent les souvenirs pour réchauffer ta tête, les moissons, les vendanges et l’odeur des sillons, ces flonflons de trois sous pour te faire la fête comme bouquet de fleurs parfumant l’abandon.

vendredi 25 février 2022

Si la colombe elle savait...

 


Si la colombe elle savait le peu de cas que l’on fait d’elle, bien vite elle s’envolerait vers une planète nouvelle. Plutôt que de chanter pour rien, pour des sourds qui partout la chassent, elle quitterait le jardin tout comme un mot que l’on efface. Mais la colombe ne sait pas, on est là et on se désespère, on a peur et on presse le pas,  il n’y a pas de tendre guerre. On voudrait lui dire va-t’en, tu n’es plus rien qu’un volatile,  personne n’entend plus ton chant,  les loups ont envahi la ville. Un jour, tu sais, ils te tueront, tu ne seras pas la plus forte, ne restera plus que ton nom écrit partout en lettres mortes. Et pourtant on reste sans voix, on voudrait la garder encore pour que les présidents, les rois la voient sur la branche, à l’aurore.

mercredi 23 février 2022

Veillée et escapade gersoises !

 


Les vieux ami-e-s aiment se retrouver pour une veillée comme à l’ancien temps où l’on fait griller les châtaignes, assis en demi-cercle autour de la cheminée. La poêle percée de trous va prendre place sur le trépied de fonte, pourvue de son mot de châtaignes que l’on fait sauter allègrement. Il a plus aujourd’hui. Le temps s’est rafraîchi et le feu pétille dans l’âtre ; le chat immobile, en sentinelle, observe, de ses énigmatiques yeux verts, les allées et venues des ami-e-s. Leur rencontre, conviviale à souhait, leur permet de partager ces instants où l’amitié prend le pas sur tout autre chose. Elles, ils aiment se réunir de temps à temps pour la veillée et se libérer des invasions télévisuelles qui balaient les échanges conviviaux. Elles, ils savent garder une juste mesure entre le monde moderne et le charme inégalé des soirées d’antan. 

Parfois le cercle s’agrandit et ce sont alors de pittoresques joutes oratoires qui n’ont rien à envier aux films comiques diffusés sur les ondes. Point n’est besoin, ici, de suivre des cours de comédie. Le naturel suffit. Ce soir encore, elle entrera plus avant dans la Gascogne et sa mémoire. En dépit de l’heure tardive, chacune, chacun a regagné son logis, les plus courageux, au petit matin, sont prêts à partir pour le bois. La pluie d’hier aura invité  les champignons à sortir prendre l’air. Au levant, une clarté orange colore le bleu outre-mer du ciel et chasse les dernières brumes. Les oiseaux se sont tus après leur aubade au jour naissant. Tout n’est que paix et silence. Ils cheminent dans le sentier mouillé de pluie où les fougères du sous-bois versent encore quelques larmes. Ils connaissent l’endroit mystérieux, qu’ils ne révèlent jamais, où l’on sait trouver le plus gros de leur cueillette et leurs yeux malicieux en disent long sur leur satisfaction prochaine de revenir au logis, le panier plein. 

Les échanges facétieux et amicaux ne sont pas absents. Leur humour réciproque s’en réjouit, réveillant en même temps le parfum lointain de leur jeunesse dont ils ont gardé précieusement le souvenir. Les champignons sont au rendez-vous. Ils savent les débusquer, cachés sous la mousse, parfois recouverts de feuilles complices de la couleur de leur chapeau. Parfois l’un deux, renonce à ce jeu de cache-cache, et en profite pour flâner dans le sous-bois et s’imprégner, une nouvelle fois, de ces instants privilégiés avec la verte nature et ses dégradés de couleur. La paix et la complicité des arbres qui l’environnent, les premiers rayons du soleil s’infiltrant entre les feuillages et venant jusqu’à lui le stimulent. C’est rasséréné qu’il rejoint ses amis, qui ont maintenant rempli leur panier, heureux devant l’abondance de leur cueillette…et repartent en sifflotant.

mardi 22 février 2022

Ralliements !

 


Comme en 2017, les représentants du courant social-démocrate au sein du Parti socialiste basculent les uns après les autres dans le camp d’Emmanuel Macron. Avec la même ancienne, selon la formule de Marisol Touraine, récemment ralliée : « En Marche sera peut-être un lieu où la diversité sociale-démocrate pourra s’exprimer…si des gens de gauche ne disent pas qu’ils veulent peser dans ce sens, ils laisseront les manettes à ceux qui viennent de droite et qui expliquent qu’Emmanuel Macron est leur candidat ». Pour elle, « la France peut sortir la tête haute de la crise sanitaire »…" Le choix du quoi qu’il en coûte n’est pas contestable pour quelqu’un de gauche ". Rien que cela ! On peut aisément lui opposer les faibles contreparties demandées aux entreprises en échange du soutien de l’État ou l’enrichissement des ultra-riches pendant la crise sanitaire, la perpétuation de la crise de l’hôpital public !

Parmi les nouveaux ralliés, il y a aussi Élisabeth Guigou. Les habitants de Bondy, Noisy-le-Sec et Romainville, la connaissent puisqu’elle a été leur députée. Elle qui n’aura pas levé le petit doigt pour empêcher la casse et le départ de Romainville du groupe Aventis. Elle qui en 2019, soutenait déjà Emmanuel Macron pour les élections européennes « pour consolider le socle des droits sociaux et imposer dans toute l’Union Européenne un salaire minimum et assurer une transition écologique. Tant pis si l’un et l’autre se font encore attendre, ce sera Emmanuel Macron en 2022. Sans surprise, on trouve également parmi ces ralliés « hollandais », François Rebsamen. Il reste socialiste, dit-il, cependant en juillet 2021, il faisait partie des 382 élus locaux signait une tribune à la gloire de la politique conduite  par Emmanuel Macron. Les médias se font également l’écho du ralliement de Claude Bartolone. Les gens du 93 le connaissent bien et n’en seraient nullement surpris. Lui qui se faisait l’apôtre de 2012 à 2017 d’une politique qui aura durement frappé le monde du travail et de la création.

Ainsi les ralliements d’hier et d’aujourd’hui sont censés faire vivre la fable d’un équilibrage de la politique du chef de l’État vers plus de « justice sociale ». C’est ce qu’expliquaient ces socialistes qui s’appelaient Richard Ferrand, Christophe Castaner, Gérard Collomb, Jean-Yves le Drian ou encore François Patriat. Suppression de l’ISF, ordonnances travail, réforme de l’assurance chômage, loi sécurité globale, ponts d’or des tenants du CAC 40… Tout cela n’aura pas suffi à les échauder.

Eux, ce sont la jambe gauche de la macronie, les sociaux-démocrates, hollandais sur le retour, s’accommodant volontiers des sorties du président de la République sur « ceux qui n’ont rien » ou « le pognon de dingue » dépensé pour le social.  Eux, et les nouveaux ralliés qui vont retrouver les deux anciens premiers ministres issus des Républicains, Woerth, Estrosi, Muselier et quelques autres. Le seul moyen de s’opposer sérieusement à ce marigot politicien, de se donner de la force pour s’opposer à leur politique dure pour les petits et faible pour les gros c’est d’utiliser le 10 avril prochain le bulletin Fabien Roussel et de s’assurer de la présence dans le prochaine Assemblée nationale du plus grand nombre de député.e.s communistes et d’une gauche de combat en juin prochain.

lundi 21 février 2022

« Et la chienne », le billet de Maurice Ulrich.



«Le microcosme nen peut plus» d’attendre l’entrée en campagne d’Emmanuel Macron, ironisait dimanche l’éditorialiste du Parisien, qui consacrait sa une et deux pleines pages au sujet, pour énoncer cette pensée, à l’évidence profondément réfléchie: «Des indices concordants laissent penser que cest pour bientôt.» C’est audacieux mais probable, en effet, avant le premier tour. Sinon, le journal qui, comme on vient de le voir, prend la politique très au sérieux consacre ensuite une autre page à ces simples gens qui sont «ceux par qui les politiques flairent lhumeur du pays, des citoyens comme les autres qui, par le hasard de la vie, ont croisé la route dun décideur politique avec qui le courant est passé». Ainsi nous apprenons qu’un boucher, né le même jour que le premier ministre, Jean Castex, et qui, pour cette simple raison, lui avait écrit, a fini par le rencontrer, à la bonne franquette, sans chichi. «Il nous a fait rencontrer sa femme, sa chienne, les gens autour de lui… » Qu’en pense la chienne?

 

dimanche 20 février 2022


 

Se taire, sur terre, et surtout ne rien dire car l’enfer se terre sous les soupirs. Laisser faire la misère et se tapir, au creux d’hier, se contenir. Je me souviens de ce jour, où les mots sont morts, de ce silence lourd figeant l’écho, en plein essor, les idées pendues à des rapports, et l’actualité nue et retord. Se taire, sur terre, c’est un peu mourir. L’air solitaire n’inspire que des vers sans lumière ou pire, un téméraire empire. Je me rappelle mes ailes, les rêves à la pelle, toutes ces dorures qui étincellent ces vibrations qui s’emmêlent. Se taire sur terre, n’est que gémir, ne sert qu’un air, dépérir. Éteindre la lumière et s’endormir ne sert qu’à faire des souvenirs Se taire sur terre,  manquer d’air et revenir, d’un univers que seul le désert inspire, faire un sanctuaire pour y refleurir. Mais quel est cet appel qui résonne encore ? Est-ce l’immortalité qui appelle en renfort ? Ma volonté, mon être sans mon corps, mes rêves imparfaits et mes remords. Se taire sur terre, oublier de sourire à des frères que l’espoir inspire  c’est un peu s’entretenir avec une histoire sans avenir. Il faut dessiner les astres pour avoir un ciel, poser sa toile, même sommaire, sur le réel, y tracer des surfaces aux lueurs pastelles, donner sa préface à une beauté nouvelle. Vers après vers, juste dire que se taire ne sert qu’à se maudire. Et à laisser en jachère le vivre, c’est de vie que l’on se prive.

samedi 19 février 2022

Europe orientale : la France doit agir pour une désescalade immédiate !



 

Le PCF exprime sa plus vive inquiétude face à cette spirale qui peut mener à un embrasement de la région, et condamne ces violations du cessez-le-feu. Comme lors du conflit de 2014, c’est la population civile des deux côtés de la ligne de front qui en paie le tribut.

 

Le PCF appelle le gouvernement français à agir sans délai pour convoquer une réunion du format Normandie au plus haut niveau pour faire appliquer les accords de Minsk, dont la mise en œuvre totale, par l’ensemble des parties prenantes, est la seule voie pour mettre fin au conflit dans le Donbass. Il condamne par conséquent fermement la décision irresponsable prise à nouveau par le gouvernement ukrainien de ne pas mettre en œuvre le statut spécial du Donbass. Il s’inquiète des suites qui pourraient être données à la résolution dangereuse votée au Parlement russe appelant à une reconnaissance de l’indépendance des deux républiques autoproclamées.

 

Il est nécessaire que la France porte lors de la conférence de Munich sur la sécurité l’exigence d’une conférence européenne large, incluant la Russie, de paix et de sécurité collective, afin de négocier chacun des points de tensions et parvenir à un règlement global. La sécurité en Europe ne peut être assurée sans la sécurité de la Russie. Ce qui était possible lors de la conférence d'Helsinki de 1975 et de celle de Paris de 1990 l'est à plus forte raison encore aujourd'hui.

 

La France peut et doit agir pour une désescalade immédiate, en toute indépendance de l’OTAN et de la politique d’hystérisation des tensions et de renforcement militaire dans la région menée par les États-Unis.

Le langage de la force doit faire place à la force de la diplomatie.

 

Parti communiste français,
Paris, le 18 février 2022.

 

À qui profite la crise en Ukraine ?

 



Les forces armées ukrainiennes et les républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk s'accusent mutuellement de violations graves du cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. Ces dernières ont proclamé une "mobilisation générale". Pour les dirigeants américains, britanniques et d’Europe de l’Est qui prophétisent une invasion imminente par la Russie cela signifie que la guerre a commencé.

En février, un cycle diplomatique a débuté, le plus important depuis le début de la crise ukrainienne. Plusieurs acteurs notamment européens – Berlin, Paris, Moscou, Kiev – ont tenu des rencontres directes entre chefs d’État, ou multilatérales via l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le format de Normandie pour favoriser une désescalade. De Poutine à Macron, la volonté d’un compromis semble partagée. C’est durant cette période que le président des États-Unis a choisi de réitérer son discours alarmiste. Sur NBC, le 11 février, Joe Biden pressait les «citoyens américains (à) partir immédiatement» car la situation pourrait «dégénérer rapidement».

1/-Des États-Unis alarmistes

Depuis le mois de décembre, l’administration ne cesse d’évoquer une opération militaire russe imminente. Le président des États-Unis le clamait déjà le 19 janvier, affirmant que son homologue russe allait ordonner une invasion. En pleine rencontre à Genève, le 21 janvier, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a demandé à son homologue russe, Sergueï Lavrov, la preuve que la Russie n’avait pas l’intention d’«envahir l’Ukraine». Le 26 janvier, c’était au tour de la vice-secrétaire d’État, Wendy Sherman, d’estimer que la Russie allait «faire usage de la force militaire à un moment donné, peut-être entre maintenant et mi-février». Même tonalité, dans une note publiée le 13 janvier par le cercle de réflexion américain CSIS intitulée «La possible invasion russe de lUkraine». Les auteurs affirment que «le Kremlin doit évaluer la possibilité de saisir le territoire ukrainien jusqu’à l’ouest en s’appropriant la partie sud du fleuve Dnepr, qui traverse Kiev, et poursuivre sa course en direction de la mer Noire, jusqu’au sud de la Moldavie». Pour Vincent Pons, professeur à la Harvard Business School, «si Biden hausse tellement le ton sur la crise ukrainienne, cest en partie pour faire oublier ses impasses domestiques». Cette crise lui permet également de reprendre son rôle de fédérateur du camp occidental.

2/-Moscou change de stratégie

Depuis avril 2021, les Russes ont déployé autour de 100000 militaires à la frontière ukrainienne. «Moscou entend maintenir une posture élevée et crédible aux yeux des Occidentaux et des Ukrainiens», rappelait dans «lHumanité» Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe. Pression maintenue avec les manœuvres militaires de 30000 hommes en Biélorussie dune dizaine de jours et censées sachever le 20 février. Un changement stratégique de Moscou, excédé par l’élargissement continu de l’Otan depuis la chute de l’URSS malgré les garanties de non-extension. Après plusieurs refus de discuter de l’architecture de la sécurité en Europe, le Kremlin a décidé de forcer des pourparlers bilatéraux avec les États-Unis. Cette stratégie de la tension a été clairement présentée par le président russe en 2018 et a partiellement réussi. Des sommets bilatéraux se sont succédé notamment entre les présidents russe et états-unien en juin à Genève et les deux administrations le 10 janvier. Si les États-Unis ont rejeté les demandes clés de Moscou, dévoilées le 17 décembre (fin de la politique d’élargissement, déploiement de missiles et réduction de l’infrastructure militaire de l’Otan), ces rencontres constituent un tournant.

3/-Un axe Pékin-Moscou

Cette grave crise dans les relations russo-occidentales a confirmé un rapprochement de la Russie avec son voisin chinois. Les boycotts diplomatiques et les critiques occidentales contre la Chine ont renforcé l’axe Pékin-Moscou, qui conteste la domination occidentale en Europe et en Asie-Pacifique. En marge de l’ouverture des JO de Pékin le 4 février, Vladimir Poutine et Xi Jinping se sont entretenus et ont publié un texte commun réaffirmant «la nécessité de lexistence dun monde multipolaire» et de garanties juridiques à propos de l’Otan. C’est la première fois depuis trente ans que la Chine intervient dans les affaires européennes. «Pékin affirme aujourdhui que lOtan ne doit plus s’étendre, car elle menacerait les intérêts russes et chinois. Cest un élément nouveau dans la diplomatie chinoise, qui a tendance à ne pas s’ingérer à l’international», analyse Lukas Aubin, chercheur associé à lInstitut de relations internationales et stratégiques (Iris).

4/-Un duo franco-allemand

Ces dernières semaines, Paris et Berlin ont repris l’initiative. En s’alignant sur les États-Unis, les deux puissances européennes avaient poussé la Russie à traiter directement avec Washington. Vladimir Poutine avait encore averti lundi 7 février que les pays européens seraient automatiquement entraînés dans une guerre avec la Russie dans laquelle «il ny aura pas de vainqueur» si lUkraine rejoignait lOtan et tentait ensuite de reprendre la péninsule de Crimée. Pour ne plus laisser lEurope en dehors des négociations, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président Emmanuel Macron ont multiplié les rendez-vous diplomatiques à Moscou, Kiev, Washington et Berlin. «Lobjectif est atteint», a résumé l’Élysée, en affirmant quil sagissait d’«envisager les moyens de la désescalade». Même discours serein du chancelier: «Il y a désormais des discussions bilatérales entre les États-Unis et la Russie, il y a le format de discussion Otan-Russie () il y a aussi des discussions sur lOSCE, qui est à nouveau une plateforme d’échange sur la sécurité en Europe.»

Vers un compromis?

Pour la première fois, les Russes et les Occidentaux ont pu échanger sur les questions de sécurité européenne. Mais le format de Normandie (Allemagne, France, Russie, Ukraine) du 10 février à Berlin a échoué. Côté russe, on déplore qu’aucune pression ne soit mise sur les autorités ukrainiennes pour faire respecter les accords de Minsk de 2015. Il s’agit d’un point incontournable pour Moscou afin d’aller vers un compromis plus global avec les Occidentaux. «Poutine sen tient à ses positions mais je nai pas limpression quil soit dhumeur à une escalade», a confirmé Andreï Kortunov, chef du Conseil russe des affaires internationales. Du côté de Washington, les discussions pourraient porter sur le non-déploiement de missiles et de forces de combat en Ukraine et un «mécanisme de transparence». Kortunov juge que ce dialogue sur le contrôle des armements pourrait être dans lintérêt de Poutine, si les contours de ce nouvel accord saccompagnent d’un règlement du conflit au Donbass et de nouveaux arrangements de sécurité en Europe.

 

« Au rendez-vous », l’éditorial de Laurent Mouloud dan l’Humanité.

  « Va à la niche ! Va à la niche ! On est chez nous ! »  Diffusées dans  Envoyé spécial , les images de cette sympathisante RN de Montarg...