« Le microcosme n’en peut plus » d’attendre l’entrée en campagne d’Emmanuel
Macron, ironisait dimanche l’éditorialiste du Parisien, qui
consacrait sa une et deux pleines pages au sujet, pour énoncer cette pensée, à
l’évidence profondément réfléchie : « Des indices concordants laissent penser que c’est pour bientôt. » C’est audacieux mais probable, en effet, avant
le premier tour. Sinon, le journal qui, comme on vient de le voir, prend la
politique très au sérieux consacre ensuite une autre page à ces simples gens
qui sont « ceux par qui les politiques flairent l’humeur du pays, des citoyens comme les autres qui, par
le hasard de la vie, ont croisé la route d’un décideur politique avec qui le courant est passé ». Ainsi nous apprenons
qu’un boucher, né le même jour que le premier ministre, Jean Castex, et qui,
pour cette simple raison, lui avait écrit, a fini par le rencontrer, à la bonne
franquette, sans chichi. « Il nous a fait rencontrer sa femme, sa chienne, les
gens autour de lui… » Qu’en pense la chienne ?
lundi 21 février 2022
« Et la chienne », le billet de Maurice Ulrich.
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