lundi 21 février 2022

« Et la chienne », le billet de Maurice Ulrich.



«Le microcosme nen peut plus» d’attendre l’entrée en campagne d’Emmanuel Macron, ironisait dimanche l’éditorialiste du Parisien, qui consacrait sa une et deux pleines pages au sujet, pour énoncer cette pensée, à l’évidence profondément réfléchie: «Des indices concordants laissent penser que cest pour bientôt.» C’est audacieux mais probable, en effet, avant le premier tour. Sinon, le journal qui, comme on vient de le voir, prend la politique très au sérieux consacre ensuite une autre page à ces simples gens qui sont «ceux par qui les politiques flairent lhumeur du pays, des citoyens comme les autres qui, par le hasard de la vie, ont croisé la route dun décideur politique avec qui le courant est passé». Ainsi nous apprenons qu’un boucher, né le même jour que le premier ministre, Jean Castex, et qui, pour cette simple raison, lui avait écrit, a fini par le rencontrer, à la bonne franquette, sans chichi. «Il nous a fait rencontrer sa femme, sa chienne, les gens autour de lui… » Qu’en pense la chienne?

 

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