Il parvient à
donner le change. À Marseille, mardi, alertant sur les dangers des réseaux sociaux pour la
démocratie, il a nié la tentative de coup d’État en France,
annoncée sur Facebook le 10 décembre, où l’on voyait une
journaliste micro en main devant la tour Eiffel survolée par un hélicoptère, en
plein reportage : « À l’heure actuelle, disait-elle, les
informations non officielles évoquent bien un coup d’État en France, dirigé par
un colonel dont l’identité n’a pas été révélée et la possible chute du
président Emmanuel Macron. »
La vidéo a été
vue par plus de 13 millions de personnes. Un chef d’État
africain s’est même inquiété au point d’appeler le
président. C’était évidemment une fausse nouvelle, une fake news, a
affirmé Emmanuel Macron, précisant que Facebook avait refusé de la retirer
et se disant déterminé à durcir les sanctions financières
contre les réseaux sociaux. Mais peut-être vivons-nous déjà
dans un monde parallèle. Brigitte Macron, par exemple, a-t-elle vraiment traité de sales
connes des militantes féministes ? On a encore du mal à le croire.

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