Quelle chance
d’avoir de passage à Paris une personnalité Maga. Sarah B. Rogers n’est pas du
haut du panier trumpiste, mais c’est tout de même la sous-secrétaire d’État
chargée de la Diplomatie publique, habilitée à s’adresser directement à
l’opinion.
Une occasion à
ne pas manquer pour le Journal du dimanche, en pleine campagne pour
la liberté d’information et de parole,
version extrême droite et Bolloré, qui l’a rencontrée. Et bonne idée. « Contrairement
aux Européens nous punissons la violence, pas les opinions », dit la
diplomate en évoquant Charlie Kirk, dont elle a été l’avocate : « L’une
des batailles qui lui tenaient le plus à cœur était celle de la liberté
d’expression. »
Alors qu’en
Europe et singulièrement en France on ne peut pas tenir tranquillement des
propos racistes, antisémites, homophobes, misogynes. Comme Charlie. Mais c’est
entendu : « Lorsque des propos dégénèrent en violence physique et
que l’on passe à l’acte en jetant des projectiles, des œufs, ou en tirant sur
une personnalité influente, ces comportements doivent être sévèrement
sanctionnés. » Surtout pour les œufs. La farine, aussi.

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