mercredi 3 décembre 2025

« Les interviews de Benjamin Duhamel sur France Inter, « pardon, mais… », le billet de Maurice Ulrich.



Sur France inter, Benjamin Duhamel veut se forger une image d’intervieweur qui ne s’en laisse pas conter. Et certainement pas avec Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, invitée de la Grande Matinale avant la journée de mobilisation de mardi. Mais, dit-il, « est-ce que vous ne criez pas avant d’avoir mal, en fait vous vous mobilisez contre quoi ? ». D’accord.

Sur la question ensuite du coût du réarmement au regard du financement des hôpitaux. Pardon Sophie Binet, mais « la France ne doit pas se réarmer » ? À propos des ruptures conventionnelles : « Mais, Sophie Binet, est-ce que c’est à la collectivité de prendre en charge les indemnités de chômage après le départ d’un salarié ? » Pardon, mais… Benjamin Duhamel a toujours un mais à redire.

Sauf à propos de la mise en examen de la secrétaire générale de la CGT pour avoir, en termes vifs, critiqué les menaces de délocalisation des grands groupes et précisément de LVMH, formulées par Bernard Arnault. Pour la mise en examen d’une dirigeante syndicale, il n’y a pas de mais.

 

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