Sur France
inter, Benjamin Duhamel veut se forger une image d’intervieweur qui
ne s’en laisse pas conter. Et certainement pas avec Sophie Binet, la secrétaire
générale de la CGT, invitée de la Grande Matinale avant la journée de
mobilisation de mardi. Mais, dit-il, « est-ce que vous ne criez pas
avant d’avoir mal, en fait vous vous mobilisez contre quoi ? ». D’accord.
Sur la question
ensuite du coût du réarmement au regard du financement des hôpitaux. Pardon
Sophie Binet, mais « la France ne doit pas se réarmer » ?
À propos des ruptures conventionnelles : « Mais, Sophie Binet,
est-ce que c’est à la collectivité de prendre en charge les indemnités de
chômage après le départ d’un salarié ? » Pardon, mais… Benjamin
Duhamel a toujours un mais à redire.
Sauf à
propos de la mise en examen de la
secrétaire générale de la CGT pour avoir, en termes vifs, critiqué les menaces de délocalisation des
grands groupes et précisément de LVMH, formulées par Bernard Arnault. Pour la
mise en examen d’une dirigeante syndicale, il n’y a pas de mais.

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