mercredi 10 décembre 2025

« Comment faire pour se procurer le « chef-d’œuvre » de Nicolas Sarkozy », le billet de Maurice Ulrich.



On le savait. La veille de la sortie du Journal d’un prisonnier du célèbre écrivain Nicolas Sarkozy, qui fut aussi président de la République, son éditeur Fayard, du groupe de son ami Vincent Bolloré, l’en avait informé. Sur Amazon, le livre était déjà en tête des commandes, même devant Astérix en Lusitanie.

Sarkozix à la Santé. Il fallait donc se lever tôt. Inutile de tenter la librairie du 16e arrondissement où il devait le dédicacer. On se résolut donc à s’aligner dans la file d’attente d’une grande chaîne de distribution.

On croyait toucher au but quand vint l’annonce. Épuisé. Nous aussi. On se dit que peut-être, dans une petite librairie… Peine perdue. On sentit alors chez le vendeur en blouse grise un élan de compassion.

Je sais que ça ne remplacera pas le chef-d’œuvre mais je peux vous proposer quelques ouvrages mineurs, j’ai le Dernier Jour d’un condamné, d’un certain Victor Hugo, la Ballade de la geôle de Reading, d’Oscar Wilde, un Irlandais, ou, du dénommé Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts.

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