On le savait.
La veille de la sortie du Journal d’un
prisonnier du célèbre écrivain Nicolas Sarkozy, qui fut aussi président de la République, son
éditeur Fayard, du groupe de son ami Vincent Bolloré, l’en avait informé. Sur
Amazon, le livre était déjà en tête des commandes, même devant Astérix en Lusitanie.
Sarkozix à la
Santé. Il fallait donc se lever tôt. Inutile de tenter la librairie du 16e
arrondissement où il devait le dédicacer. On se résolut donc à s’aligner dans
la file d’attente d’une grande chaîne de distribution.
On croyait
toucher au but quand vint l’annonce. Épuisé. Nous aussi. On se dit que
peut-être, dans une petite librairie… Peine perdue. On sentit alors chez le
vendeur en blouse grise un élan de compassion.
Je sais que ça
ne remplacera pas le chef-d’œuvre mais je peux vous proposer quelques ouvrages
mineurs, j’ai le Dernier Jour d’un condamné, d’un certain Victor Hugo, la
Ballade de la geôle de Reading, d’Oscar Wilde, un Irlandais, ou, du dénommé
Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts.

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