Ils
te tendent la main, de l’amour ils en crèvent, Ils ne savent plus rien
d’aujourd’hui et demain, comme des barques nues échouées sur la grève, ils ont
le corps bois mort et le cœur qui a faim. Ils fleurissent les champs, les pavés
des villages, myosotis desséchés par le soleil des jours, fatigués mais
contraints aux sinistres voyages, quête de liberté en incertain parcours. Ils
n’ont pour tout repos que le temps que leur donnent ceux qui ont tout gagné,
ceux qui n’ont rien compris, et puis comme un fracas dans leur tête résonnent les
clairons du rejet, les tambours du mépris. La route, droite devant, épouse leur
misère, et à leurs pas pressés propose ses cailloux, la peur leur sert d’abri
et se poursuit la guerre face à ce noir destin qui les a mis en joue. La dame
noire un jour arrêtera l’errance, pour une croix de bois plantée sous
l’olivier, personne ne verra la pauvre âme en partance, comme sur le présent,
un voile de fumée.
dimanche 30 novembre 2025
TAMBOURS DU MÉPRIS !
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