On comprend que
le Journal du dimanche s’en félicite, qui titre sur une pleine page
« Trump nettoie les
vitrines du wokisme ». « Du récit de l’esclavage aux spectacles de drag-queens pour
enfants, le président veut purger l’Amérique de cet endoctrinement
idéologique. » Laissons le délire sur les drag-queens, mais on retient
que le récit de l’esclavage est « un endoctrinement idéologique ».
Qu’on en juge.
Dans la
Smithsonian Institution de Washington, au musée national de l’Histoire et de la
Culture afro-américaines, on peut lire ceci : « Pour la première
fois, des gens ont vu dans des êtres humains des biens à vendre » et « les
États-Unis ont été créés dans ce contexte, façonnés par l’esclavage ».
Article 44 du Code
noir rédigé par Colbert et validé par Louis XIV en 1685 : « Déclarons les esclaves
être meubles et comme tels (…) se partager également entre les
cohéritiers. » Et les États-Unis, des champs de coton aux luttes pour
les droits civiques en passant par la guerre de Sécession, ont bien été
façonnés dans le contexte de l’esclavage, sauf pour la presse de Vincent
Bolloré.
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