Les juges sont
rouges, la justice est politique et voilà que « le Parlement est devenu
une zone de non-droit », affirment dans une tribune l’avocat et
chroniqueur au Figaro Nicolas Baverez et son collègue Vincent Brenot,
surtout connu pour ses chroniques gastronomiques et son célèbre podcast La
mayonnaise, c’est la vie.
La liste,
écrivent-ils, « des entreprises privées, françaises ou internationales,
convoquées devant des commissions d’enquête parlementaire ne fait que
s’allonger ». Qu’on en juge, sur une soixantaine de commissions créées
au cours de deux dernières législatures, deux concernent des entreprises, Uber
et Lactalis. On se gardera sinon de penser que cette tribune puisse avoir un
lien avec le refus du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, de
répondre à la commission d’enquête, du Sénat cette fois, sur l’affaire des eaux
en bouteille pas très pures de Nestlé, dont il semble qu’il ait été au courant.
À trop monter la mayonnaise, elle retombe.
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