« C’est faux de dire je pense. On devrait dire on me pense », écrivait Rimbaud dans une de ses lettres à son
ancien professeur Georges Izambard, connues sous le nom de « Lettres du
voyant ». Il ne l’avait pas vu venir, mais l’intelligence artificielle
pourrait dire la même chose… si elle pensait.
Les géants de
la tech sont en train de retourner leur veste, comme Meta de Mark Zuckerberg
avec son nouveau modèle Llama 4, immédiatement intégré aux réseaux sociaux du
groupe, utilisés chaque jour par plus de 3 milliards de personnes sans
compter l’Europe, pas encore concernée. L’IA est entraînée par des millions de
données.
Progressivement
des correctifs avaient été mis en place pour en écarter les contenus violents,
dangereux, racistes, sexistes, en s’alimentant à des sources scientifiques et
universitaires validées. Mais ça, c’était avant. Depuis le retour de Trump à la
présidence, tous les grands de la tech ont pris le chemin inverse. En pointe,
Elon Musk promet ainsi avec X, un instrument de « vérité », la
sienne. L’IA ne pense pas, mais on veut nous pense
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