mercredi 13 novembre 2024

« Climat », le billet de Maurice Ulrich.



Tout est dans les mots. « Shell gagne une manche contre les ONG du climat », titre le Figaro, relatant l’annulation par la cour d’appel néerlandaise d’un jugement condamnant le groupe pétrolier à s’aligner sur les objectifs de l’accord de Paris, en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici fin 2030, alors qu’il en produit neuf fois plus que le pays lui-même.

En pleine réunion de la COP29, le titre sonne comme un communiqué de victoire alors que, nous dit-on, « la bataille entre activistes et entreprises se joue de plus en plus devant les tribunaux » et que « les Pays-Bas sont pionniers en la matière ». On peut les comprendre. Les Néerlandais, avec les polders gagnés au fil des siècles, vivent en dessous du niveau de la mer.

Les recours judiciaires des ONG se multiplient mais la grande banque ING s’inquiète d’une politique qu’elle juge jusqu’au-boutiste : « Plusieurs grandes entreprises néerlandaises considèrent cette nouvelle menace judiciaire mauvaise pour le climat d’affaires. » Pour le climat climatique, c’est les affaires d’abord, les catastrophes après.

 

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