Il est parti de rien et sans efforts intenses, il a
pris l’ascenseur quand prennent l’escalier ceux qui nés dans la rue, gravissent
par paliers les pentes escarpées de la rude existence. La force du poignet
n’était pas sa technique ; Il brillait par la frime et non par le talent ; La
main gauche il avait comme le cerveau lent, sans scrupule il était autant que
sans éthique. Serpillère attirée par le côté du manche, le parti le plus fort
fut l’objet de son choix ; Il se fit militant sans vergogne et sans foi, lorsqu’on
veut parader, peu importe les planches. ! Il distribua des tracts et colla des
affiches, en espérant qu’un jour son nom serait en haut, fustigeant les patrons
en vue d’en être un gros, et flattant les pauvres dans l’espoir d’être riche. Il
n’avait rien à vendre en dehors de son âme, et rien à acheter si ce n’est les
honneurs Comme il n’en avait point il le fit sans pudeur en faisant le fourbe,
utilisant son faux charme. Reconnu pour ses dons et ses voyous services, l’arriviste
a fini enfin par arriver, décrochant le hochet dont il avait rêvé ; Bras droit
d’un potentat, ce n’était que justice.
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