mardi 16 juillet 2024

« Tant de larmes », le billet de Maurice Ulrich.



Ce n’est pas la peine de pleurer avant d’être battu, disaient volontiers nos grands-mères. Peut-être, mais l’article de plus d’une page du Figaro de lundi rédigé par six journalistes, pas moins, sur « Ces Français poussés à l’exil par l’arsenal fiscal du Nouveau Front populaire » serait presque bouleversant.

Le patron d’un cabinet de gestion témoigne : « Mes clients dont le patrimoine est au-dessus de 12 millions d’euros refusent de se laisser tondre. » Pour un autre, « c’est parfois l’affolement. Ils veulent tout vendre, changer leur situation familiale. On sent beaucoup de colère ».

De tristesse aussi, sans doute, de devoir laisser le pays qu’on aime tant, la petite maison que l’on a acquise, pour la Suisse, Le Luxembourg, on ne sait encore quel paradis fiscal à l’ombre des cocotiers… Voir détruit en un jour l’ouvrage de sa vie et sans dire un seul mot se mettre à rebâtir. « On leur dit que cela ne sert à rien, commente une banquière à la fin de l’article, car les lois fiscales sont rétroactives. Ils le font quand même. » Tant de larmes pour rien.

 

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