Non et non, avait assuré à la société des journalistes du Figaro son
directeur de la rédaction Alexis Brézet, le journal ne fera pas le choix du
Rassemblement national. Eh bien, si. Le Nouveau Front populaire, écrivait-il
dans son éditorial au lendemain du premier tour, « est le vecteur
d’une idéologie qui consommerait le déshonneur et la ruine du pays ».
Donc, il poursuivait en s’appropriant une phrase de Raymond
Aron : « Le choix en politique n’est pas entre le bien et le
mal mais entre le préférable et le détestable. » Sa préférence à
lui, on a compris. D’autres disent choisir de ne pas choisir. François Bayrou,
dont le centrisme proclamé semble s’accommoder du RN, Édouard Philippe,
Bruno Le Maire, qui refusent de se prononcer pour le second tour. Un
munichoix, en somme.
« C’est un comportement de lâche et
de privilégié », a dit
l’écologiste Marine Tondelier à propos de Bruno Le Maire, en
poursuivant : « Ils ont choisi le déshonneur, ils auront le
déshonneur et la défaite. Heureusement que les électeurs de gauche sont moins
sectaires et moins lâches que ça. »
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