mardi 30 juillet 2024

« Minute papillon », le billet de Maurice Ulrich.

 


Désolés, mesdames, mais vous pouvez vous rhabiller. Eh bien non, même pas un mot d’excuse sur France 2. Dimanche soir, juste après l’extraordinaire performance de Léon Marchand qui nous laissait pantois, on annonçait la finale féminine du cent mètres papillon.

Mais juste au moment où les nageuses étaient sur les plots de départ, minute papillon, on quittait la piscine pour une fan-zone enthousiaste après la victoire du nageur français. Pourquoi pas, et même évidemment. Mais cela ne pouvait pas attendre, ne serait-ce que deux minutes, et même moins ? Ça va vite, un cent mètre. Mais ce n’était, a-t-on sans doute jugé sur France 2, qu’une finale féminine et sans nageuse française. Pour le coup, c’est la muflerie du procédé qui à ce moment nous laissait pantois.

Après une cérémonie universaliste, saluant de grandes figures féminines dont celle d’Alice Milliat, fondatrice des jeux féminins contre Pierre de Coubertin, alors que la parité de ces jeux 2024 est proclamée, France 2 claquait, comme une porte et sans un mot, ses caméras au nez des nageuses.

 

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