mardi 11 juin 2024

« Lui, il est fou », le billet de Maurice Ulrich.



C’est entendu, le président argentin d’extrême droite Javier Milei est fou. El Loco, en espagnol, disait-il de lui-même pendant sa campagne en brandissant une tronçonneuse. Ça peut expliquer des déclarations comme celle-ci, qui a choqué alors que le taux de pauvreté est passé dans le pays depuis son élection de 44,7 % à 55,5 % : « Si les gens ne pouvaient pas joindre les deux bouts, ils seraient en train de mourir dans la rue. »

La récession économique frappe des secteurs comme le textile, l’électronique, la métallurgie, la machinerie agricole, et 42 % des entreprises, depuis la fin 2023, ont recouru à des licenciements. En Argentine, note même le Figaro, « la thérapie de choc de Milei n’a pas encore produit de miracle économique » et « la potion est amère pour les Argentins ».

Mais quel rapport avec les extrêmes droites en Europe et en France ? Lui, on l’a dit, il est fou, mais ça n’a pas empêché Marine Le Pen de le rencontrer à Madrid, en mai dernier, avec Giorgia Meloni. Il est fou, mais elles le comprennent très bien.

 

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