C’est entendu, le
président argentin d’extrême droite Javier Milei est fou. El Loco, en
espagnol, disait-il de lui-même pendant sa campagne en brandissant une
tronçonneuse. Ça peut expliquer des déclarations comme celle-ci, qui a choqué
alors que le taux de pauvreté est passé dans le pays depuis son élection de
44,7 % à 55,5 % : « Si les gens ne pouvaient pas
joindre les deux bouts, ils seraient en train de mourir dans la rue. »
La récession économique
frappe des secteurs comme le textile, l’électronique, la métallurgie, la
machinerie agricole, et 42 % des entreprises, depuis la fin 2023, ont
recouru à des licenciements. En Argentine, note même le Figaro, « la
thérapie de choc de Milei n’a pas encore produit de miracle économique » et « la
potion est amère pour les Argentins ».
Mais quel rapport avec
les extrêmes droites en Europe et en France ? Lui, on l’a dit, il est fou,
mais ça n’a pas empêché Marine Le Pen de le rencontrer à Madrid, en mai dernier,
avec Giorgia Meloni. Il est fou, mais elles le comprennent très bien.
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