mardi 25 juin 2024

« Il ose », le billet de Maurice Ulrich.



L’incendiaire qui crie au feu, c’est classique, de là à jouer le capitaine des pompiers… Emmanuel Macron, dans sa lettre publiée dimanche dans la presse régionale, le fait pourtant : « Je ne suis pas aveugle. Je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber. Oui, la manière de gouverner doit changer profondément. »

Il y a ceux qui dirigent le pays, et « nous », qui n’avons pas réussi – on se trompe ou ce sont les mêmes ? –, et le même qui nous l’assure : la manière de gouverner doit changer. Comme il y a sept ans. Avec la crise des gilets jaunes, la réforme des retraites et le déni démocratique des 49.3, le Rassemblement national qui devait être contenu, à plus de 30% à l’élection européenne…

« Vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu’en mai 2027 comme votre président, protecteur à chaque instant de notre République, de nos valeurs… » Il ose tout mais c’est nous, pardon de le dire, qu’il prend pour des c…

 

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