L’actualité ne nous ménage pas. Il arrive alors qu’on reste confondu par
l’engagement de certains de nos confrères. Dans le Point, Gilles
Denis n’a pas hésité à franchir le seuil du Plaza Athénée, avenue Montaigne,
l’un des palaces les plus prestigieux de Paris, non sans placer son grand
reportage sous le patronage, dit-il, de l’esthétique selon Emmanuel Kant !
Passons.
« Ainsi, écrit l’aventurier, comme
l’aigle et la foudre disent la puissance de Jupiter et sa suprématie sur
l’olympe et les hommes, le rouge du Plaza Athénée dit sa singularité, le
prestige de son histoire, sa flamboyance et son audace. Une teinte qui claque
des uniformes aux menus mais aussi et surtout sur les fameux stores »…
Et, poursuit-il, « côté rue ou côté jardin, on a su préserver le
chuchoté chic qui fait les légendes. (…) Le Plaza Athénée est bien plus qu’un
palace, c’est une philosophie de la vie. Contre la morosité, il faut oser le
rouge » (2 000 euros la chambre simple).
Notre question philosophique est donc celle-ci : comment peut-on
écrire des conneries pareilles ?
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