Ça claquait vendredi dernier, à la une du Parisien : « Antisémitisme
à Sciences-Po, le rapport qui accuse », avec une interview de son
administrateur, Jean Bassères. Rappelons ce qui s’est dit en mars : une
étudiante juive a été traitée de « sale sioniste » et refoulée d’une
conférence sur la Palestine.
Emmanuel Macron s’insurge, Gabriel Attal se rend à Sciences-Po. Après coup,
la jeune femme finalement admise dans l’amphi dira ne pas avoir entendu ces
mots. Mais Jean Bassères, à la question « Y a-t-il eu des propos
antisémites ? », répond et affirme : « Après
les nombreux témoignages entendus, il y a une conviction : la phrase “Ne
la laissez pas entrer, c’est une sioniste” a été prononcée sous une forme ou
une autre »… Quelle forme, alors ? Il faut, affirme Jean
Bassères, être « implacables vis-à-vis des actes
antisémites ». Absolument.
Mais quoi qu’en disent les artisans de la confusion, le sionisme est un
mouvement politique, l’antisémitisme est la haine des juifs en tant que tels.
Comment peut-il ignorer que mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du
monde ?
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