lundi 27 mai 2024

« Une forme ou une autre ? », le billet de Maurice Ulrich.



Ça claquait vendredi dernier, à la une du Parisien : « Antisémitisme à Sciences-Po, le rapport qui accuse », avec une interview de son administrateur, Jean Bassères. Rappelons ce qui s’est dit en mars : une étudiante juive a été traitée de « sale sioniste » et refoulée d’une conférence sur la Palestine.

Emmanuel Macron s’insurge, Gabriel Attal se rend à Sciences-Po. Après coup, la jeune femme finalement admise dans l’amphi dira ne pas avoir entendu ces mots. Mais Jean Bassères, à la question « Y a-t-il eu des propos antisémites ? », répond et affirme : « Après les nombreux témoignages entendus, il y a une conviction : la phrase “Ne la laissez pas entrer, c’est une sioniste” a été prononcée sous une forme ou une autre »… Quelle forme, alors ? Il faut, affirme Jean Bassères, être « implacables vis-à-vis des actes antisémites ». Absolument.

Mais quoi qu’en disent les artisans de la confusion, le sionisme est un mouvement politique, l’antisémitisme est la haine des juifs en tant que tels. Comment peut-il ignorer que mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ?

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