On comprend tout de suite que c’est une bonne nouvelle, au moins pour les Échos, le
quotidien économique et un peu politique tout de même de Bernard Arnault qui en
fait un titre, sur la largeur d’une pleine page :
« Assurance-chômage : le Medef affiche son soutien à la réforme du
gouvernement ».
Une photo de son président Patrick Martin tout sourires appuie le propos.
C’est que, paraît-il, « sa relative discrétion sur les retraites
avait agacé dans la majorité ». On ne sait à quoi elle tenait. On
n’a pas le souvenir, cela dit, qu’on l’ait vu en tête des manifestations aux
côtés de Sophie Binet ou Marylise Léon.
Mais là, c’est clair, il a même adressé à Gabriel Attal une longue lettre
où il appelle « à un nouveau durcissement des règles
d’indemnisation » – mais il ne faut pas se méprendre, les chemins
du Medef sont pavés de bonnes intentions. Il s’agit de les rendre « plus
incitatives au retour à l’emploi » et de « simplement
rapprocher les règles françaises des standards européens ». Ben oui,
tout simplement et même, pour le Medef, logiquement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire