Comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Depuis 2008, le journaliste
qui chaque matin nous explique l’économie, le bien-fondé de la réforme des
retraites, l’absurdité contre-productive qu’il y aurait à « faire payer
les riches », Dominique Seux, est de gauche et infiltré aux Échos,
où il est parvenu à s’emparer du poste de directeur délégué de la rédaction.
C’est sa couverture. Ludovic Vigogne, éditorialiste politique de France
Inter le dimanche matin et journaliste à la Tribune du dimanche après
plusieurs années à l’Opinion, lui aussi, nous la joue à
l’envers, comme Étienne Gernelle, directeur de la rédaction du Point, Alexandre
Devecchio, du Figaro, qui ont été choisis comme chroniqueurs.
Même Léa Salamé est de gauche. Le Journal du dimanche, lui, a
vu clair. C’est un maccarthysme à l’envers, un véritable climat de terreur qui
règne dans l’audiovisuel public. Les journalistes de droite ont peur. Et quand
une émission aborde enfin les vrais problèmes, l’absence de « certaines
réponses » indique qu’il reste encore beaucoup à faire. Les réponses
du JDD, peut-être ?
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