Chemise blanche Gaza, « une guerre de civilisation » entre « le
monde libre et la tyrannie ». Pour Bernard-Henri Lévy, dans un
entretien d’une double page du Parisien où les journalistes
n’oublient pas de mentionner « son éternelle chemise
blanche », Israël est en effet, comme l’Ukraine ou Taïwan, « en
première ligne de l’Occident global » face à l’Iran, la Russie,
l’islam radical sunnite, la Turquie et la Chine, qui entraînent dans leur folie
néo-impériale une grande part du « Sud global ».
C’est peut-être ça « la troisième guerre mondiale ».
Il y est déjà. C’est un peu court comme analyse, mais c’est la sienne, appuyée
par un livre qu’il vient de publier, Solitude d’Israël (Grasset),
qui serait, selon lui, « le seul État au monde auquel autant de
pays interdisent de se défendre ».
Le 7 octobre, dit-il, fut « le retour du mal
radical ». On entend cela, mais comment entendre ceci avec le
martyre de la population palestinienne depuis des mois : « J’ai
rarement vu une armée à ce point soucieuse dans une guerre atroce d’éviter les
victimes civiles. » 30 000 morts et une chemise toujours
aussi blanche.
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