mardi 13 février 2024

« Printemps », le billet de Maurice Ulrich.



Encore de la soupe. Après la Joconde, deux jeunes militantes écologistes de l’association Riposte alimentaire ont aspergé la vitre d‘un tableau de Claude Monet, le Printemps, au musée des Beaux-arts de Lyon, avec la volonté d’alerter sur l’urgence climatique.

Monet n’y est pour rien qui, d’ailleurs, n’arrivait même pas à ses débuts à payer de la soupe à sa femme et son enfant, mais ce n’est pas le sujet. En plus, c’est entendu, on ne touche pas aux œuvres d’art. La preuve en est que des milliardaires payent des fortunes pour acheter des œuvres et les installer chez eux ou les mettre dans des coffres-forts. C’est dire combien ils sont attachés à les protéger.

Le tableau de Monet représente avec la vie de la touche impressionniste un paysage comme ceux que nous aimons encore aujourd’hui, mais menacés par la sécheresse, les incendies qui se multiplient… « Notre maison brûle, avait dit Jacques Chirac dans un grand moment de lucidité, et nous regardons ailleurs. » Il nous restera les tableaux, en souvenir du monde d’avant.

 

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