Vivre dans le néant, en restant au
présent, survivre à tout instant en respirant le vent du moment présent, le
futur inexistant. Marcher sous le toit des nuages sans lois, user sa chair sur
les trottoirs, faute d’avoir de quoi couvrir ses pauvres doigts, ne serait-ce
que d’un mouchoir. Avancer, avancer sans penser au présent, à l’amour, à l’été,
sentir son architecture pitié, les mots se cachent par dignité dans ce regard
assoiffé d’un regard ensoleillé. De toi l’on rit, sourit de te voir si peu
garni dans ta chair, tes habits, avoir tes mains qui crient l’injustice d’être
incompris dans la sphère de l’oubli. Pour
toi, l’on crie…secours, à quoi bon, puisque le jour va, vient, seul des mots,
toujours comme le vent, sans amour, la vie s’en va, pour toujours. Tu avances à
petits pas, où ton image restera en souvenir de ce temps-là, où la faim, la
soif, étaient les seuls compagnons, étaient.
jeudi 21 décembre 2023
LE NÉANT !
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