jeudi 23 novembre 2023

« En avoir ou pas », le billet de Maurice Ulrich.



Professeur de philosophie à Harvard pendant soixante ans, Harvey Mansfield, grand lecteur, nous dit-on, de Machiavel et Tocqueville, est aussi un « penseur majeur du conservatisme américain ». Une bonne raison pour le Figaro de lui consacrer une pleine page d’entretien pour évoquer ses inquiétudes face à « la poussée des mouvements progressistes dans les universités américaines ».

C’est aussi l’un des premiers, remarque son interlocutrice, qui ait commencé à lutter contre l’effacement des rôles masculins et féminins avec un livre en 2006, intitulé Manliness, traduit par Virilité en français.

Ce qui l’inquiète, ce n’est pas la virilité en elle-même, bien au contraire, mais les « masculinités toxiques », comme la « barbarie sauvage du Hamas en Israël » : « Quelle meilleure preuve, dit-il alors, pourrait-on demander que les femmes sont vulnérables et ont besoin de la protection d’hommes virils dans le meilleur sens du terme ».

Des mecs qui en ont, quoi, pas des lavettes. Désormais à la retraite, Harvey Mansfield se plaint aussi de ce que Harvard n’ait pas nommé de professeur conservateur depuis vingt ans. Ça peut se comprendre.

 

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