En ces temps de confusion, il est bon de ne pas se laisser aller aux flots
tempétueux de l’actualité. C’était l’objet, il y a quelques semaines, de la
conférence d’un éminent professeur de l’Emlyon business school, prestigieuse
école de commerce qui se flatte d’avoir eu parmi ses élèves des personnalités
comme Marion Maréchal ou Stéphane Bern, c’est dire.
Et donc le professeur Philippe Silberzahn posait cette question :
l’entreprise serait-elle le « dernier refuge dans une société
déboussolée » ? Et il se répondait oui, car « l’entreprise
est devenue comme l’Église à la fin de l’Empire romain. Elle est la seule
institution qui fonctionne encore relativement bien. Elle est la seule à
produire du sens ».
Soit, mais il y revenait jeudi dans une chronique des Échos, encore
faut-il « réinventer la sécurité psychologique des collaborateurs
dans un monde incertain ». Et pour cela un préalable est
indispensable : « Commencer par traiter les collaborateurs en
adultes. » On mesure le niveau intellectuel du propos, mais on a
un peu l’impression que l’éminent professeur avec son Église nous prend pour
les ravis de la crèche.
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