mercredi 25 octobre 2023

« Barry de salon », le billet e Maurice Ulrich.



Barry, qui ignorait lui-même son nom, ignorait aussi son prix. Près de 1 million d’euros, aux enchères à l’hôtel des ventes Drouot à Paris. Voilà donc son squelette, daté de quelque 150 millions d’années, devenu la propriété d’un acheteur américain dont on imagine qu’il va épater ses copains.

Barry est en effet un dinosaure, ou ce qu’il en reste, de la famille des iguanodons, nettoyé et restauré pour ce qui est désormais, comme le disent les spécialistes, un marché de niche. « Plus le dinosaure est spectaculaire, souligne l’un d’entre eux, plus fort est l’engouement, à la fois des collectionneurs et des musées, des médias et du grand public. Lorsque l’intérêt est seulement scientifique ça ne marche pas. »

On pourrait penser que la place de Barry serait plutôt dans un musée ou une collection publique, mais le marché devient porteur depuis qu’il a démarré aux États-Unis. C’est la quatrième vente de Drouot en trois ans après le tricératops Big John, l’allosaure Big Sara, et « le dinosaure de salon » Zéphyr, qui n’aurait pas rêvé ça.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

ÇA PLEURE UN HOMME !

Un homme ne pleure pas, un homme réfléchit, il fait taire son cœur, il est impénétrable.   Voilà ce que disait le vieillard vénérable au c...