Barry, qui ignorait lui-même son nom, ignorait aussi son prix. Près de
1 million d’euros, aux enchères à l’hôtel des ventes Drouot à Paris. Voilà
donc son squelette, daté de quelque 150 millions d’années, devenu la
propriété d’un acheteur américain dont on imagine qu’il va épater ses copains.
Barry est en effet un dinosaure, ou ce qu’il en reste, de la famille des
iguanodons, nettoyé et restauré pour ce qui est désormais, comme le disent les
spécialistes, un marché de niche. « Plus le dinosaure est
spectaculaire, souligne l’un d’entre eux, plus fort est
l’engouement, à la fois des collectionneurs et des musées, des médias et du
grand public. Lorsque l’intérêt est seulement scientifique ça ne marche
pas. »
On pourrait penser que la place de Barry serait plutôt dans un musée ou une
collection publique, mais le marché devient porteur depuis qu’il a démarré aux
États-Unis. C’est la quatrième vente de Drouot en trois ans après le
tricératops Big John, l’allosaure Big Sara, et « le dinosaure de
salon » Zéphyr, qui n’aurait pas rêvé ça.
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