jeudi 22 septembre 2022

Flambée des prix : « Les communes accusent le coup »



À quelques semaines de la discussion sur le projet de loi de finances pour 2023, le gouvernement ne pourra sans doute plus arguer de la "bonne santé" financière des collectivités locales constatée en 2021, pour repousser des demandes de soutien en leur faveur - comme il l'avait fait lors des débats de cet été sur la loi de finances rectificative. Car la situation financière du secteur public local connaît cette année une "dégradation", qui, malgré son caractère "modéré" - selon le qualificatif choisi par le directeur des études de la Banque postale - n'en est pas moins réelle.

Il en ressort que l'embellie de 2021 a été de courte durée. Le secteur local est désormais aux prises avec un "effet ciseau" qui rappelle les pires moments du quinquennat de François Hollande. Les collectivités locales avaient alors dû encaisser le choc de la baisse des dotations, sans avoir eu le temps d'engranger le bénéfice des politiques visant à maîtriser leurs dépenses de fonctionnement.

Les collectivités locales ressentent en effet durement les effets de l'inflation. Globalement, leurs dépenses de fonctionnement grimperaient cette année de 4,9% - un taux d'évolution qui n'a pas été enregistré "depuis près de 15 ans" - pour atteindre 213,5 milliards d'euros. Dans le détail, les charges à caractère général (54,1 milliards d'euros) s'envoleraient de 11,6%, notamment sous l'effet de la hausse des prix de l'énergie et des matières premières. Les frais de personnel, qui représentent une dépense de 75,2 milliards d’euros, connaîtraient quant à eux une croissance de 4,1%, du fait des diverses revalorisations salariales (en particulier la hausse du point d'indice au 1er juillet).

Mais, à l'heure de la flambée des prix de l'énergie, toutes les collectivités locales ne sont pas logées à la même enseigne. En effet, les factures qu'elles consacrent à ce poste varient beaucoup d'une catégorie de collectivité à une autre. En 2021, les régions ne déboursaient en moyenne que 2 euros par habitant, mais la facture était 5 fois plus élevée pour les intercommunalités à fiscalité propre (environ 10 euros par habitant). Le maximum était atteint par les communes. Parce qu'elles gèrent de nombreux équipements et services, elles ont consacré l'an dernier 44 euros par habitant au poste énergie. Un montant moyen qui, il faut le préciser, masque des disparités. Davantage affectées par les "charges de centralité", les communes de 3.500 à 30.000 habitants ont dépensé en matière d'énergie en moyenne 48 euros par habitant, contre 38 euros pour les communes de plus de 100.000 habitants et 43 euros pour celles de moins de 500 habitants.

On ne s'étonnera donc pas que l'explosion de la facture énergétique puisse faire bondir les charges à caractère général des communes. La Banque postale s'attend à une hausse de près de 15% de ce poste, qui représente plus de 20 milliards d'euros et un quart des dépenses de fonctionnement des communes.

Au total, les finances des différentes collectivités présentent des états de santé, singulièrement différents. Les régions ont des couleurs avec une épargne brute qui doit rebondir de 5%, tandis que les départements limitent la casse (leur épargne brute ne doit reculer que de 0,5%). Mais le bloc communal essuie un coup dur. Singulièrement les communes : leur épargne brute devrait reculer de 11,3%. Pour elles, le choc sera donc probablement supérieur à celui qu'elles avaient connu en 2020, du fait de la crise liée au Covid-19. Cette année-là, l'épargne brute communale s'était repliée de 8,5% (budgets principal et annexe consolidés).

 

samedi 17 septembre 2022

𝙎𝙚𝙘𝙤𝙣𝙙 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩 : « 𝘿𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧𝙨 ! »

 


𝙅𝙖𝙞 𝙨𝙤𝙪𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙚́𝙫𝙤𝙦𝙪𝙚́ 𝙖𝙣𝙨 𝙢𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙧𝙞𝙩𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚nt 𝙡𝙚 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩 𝙖𝙫𝙖𝙞𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙤𝙣𝙙𝙚́𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚́ 𝙡𝙖 𝙣𝙖𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨, 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘̧𝙖𝙣𝙩 𝙪𝙣 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙚́𝙘𝙝𝙚𝙫𝙚𝙡𝙚́ 𝙣𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙖𝙜𝙜𝙧𝙖𝙫𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙧𝙞𝙨𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚. 𝙇𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚 𝙖𝙫𝙖𝙞𝙩 𝙙𝙚́𝙣𝙤𝙣𝙘𝙚́ 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚 𝙙𝙪𝙣 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩 « 𝙨𝙚𝙘 », 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙢𝙤𝙙𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙡𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙚́𝙙𝙤𝙢𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚, 𝙡𝙖𝙩𝙧𝙤𝙥𝙝𝙞𝙚 𝙪 𝙧𝙤̂𝙡𝙚 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙪𝙧𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙘𝙘𝙚𝙣𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙗𝙞𝙥𝙤𝙡𝙖𝙧𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙞𝙚 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚.

𝙈𝙖𝙞𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙀𝙢𝙢𝙖𝙣𝙪𝙚𝙡 𝙈𝙖𝙘𝙧𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣 𝙨𝙚𝙘𝙤𝙣𝙙 𝙢𝙖𝙣𝙙𝙖𝙩, 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙚́𝙨 𝙖̀ 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙣𝙘𝙤𝙣𝙣𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙥𝙪𝙞𝙨 20 𝙖𝙣𝙨. 𝙎𝙖𝙧𝙠𝙤𝙯𝙮 𝙚𝙩 𝙃𝙤𝙡𝙡𝙖𝙣𝙙𝙚 𝙣𝙖𝙫𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙚́𝙡𝙪𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 5 𝙖𝙣𝙨. 𝙄𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙧𝙚𝙢𝙤𝙣𝙩𝙚𝙧 𝙖̀ 𝙅𝙖𝙘𝙦𝙪𝙚𝙨 𝘾𝙝𝙞𝙧𝙖𝙘 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩 𝙚𝙩 𝙪𝙣 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩. 𝘾𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚 𝙚́𝙥𝙤𝙦𝙪𝙚. 𝘼𝙪 𝙨𝙚𝙧𝙫𝙞𝙘𝙚 𝙙𝙪 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙧𝙚̂𝙩𝙨 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨, 𝙩𝙚𝙡𝙨 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙭 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙤𝙣𝙩 𝙚́𝙢𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚́ l𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙣𝙦 𝙙𝙚𝙧𝙣𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙖𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙈𝙖𝙘𝙧𝙤𝙣 1𝙚𝙧. 𝙀𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙡𝙚𝙪𝙧 œ𝙪𝙫𝙧𝙚. 𝘾𝙚𝙥𝙚𝙣𝙙𝙖𝙣𝙩, 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙖̀ 𝙨𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙞𝙡 𝙖 𝙙𝙪̂ 𝙥𝙖𝙧𝙛𝙤𝙞𝙨 𝙢𝙖𝙣œ𝙪𝙫𝙧𝙚𝙧 𝙚𝙣 𝙧𝙚𝙘𝙪𝙡, 𝙖̀ 𝙘𝙖𝙪𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙧𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙫𝙞𝙙, 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩  𝙙𝙪 𝙢𝙤𝙪𝙫𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙞𝙡𝙚𝙩𝙨 𝙟𝙖𝙪𝙣𝙚𝙨, 𝙥𝙖𝙧 𝙚𝙭𝙚𝙢𝙥𝙡𝙚.

𝙄𝙡 𝙘𝙤𝙣𝙫𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙢𝙚𝙨𝙪𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙞𝙚̀𝙜𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙚 𝙘𝙚 𝙨𝙚𝙘𝙤𝙣𝙙 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙣𝙣𝙖𝙩. 𝙇𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙞𝙘𝙝𝙚𝙨 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙖𝙪 𝙘𝙤𝙪𝙥 𝙙𝙖𝙥𝙧𝙚̀𝙨. 𝙀𝙣 𝙥𝙧𝙚́𝙧𝙚𝙩𝙧𝙖𝙞𝙩𝙚, 𝙞𝙡 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙧𝙖𝙞𝙩 𝙩𝙚𝙧𝙢𝙞𝙣𝙚𝙧 𝙥𝙚𝙞𝙣𝙖𝙧𝙙 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙣𝙦 𝙖𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙪𝙞 𝙚𝙩 𝙖𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙚𝙪𝙡 𝙨𝙤𝙪𝙘𝙞, 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞𝙡 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙡𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙧 𝙖𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙙𝙞𝙭 𝙖𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙪𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙨𝙤𝙡𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚. 𝘾𝙚 𝙣𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙚 𝙙𝙚𝙨𝙨𝙞𝙣𝙚. 𝙄𝙡 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙧𝙖𝙞𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙨𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙢𝙚𝙩𝙩𝙧𝙚, 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙚𝙧 𝙚𝙣 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚 ! 𝙊𝙣 𝙡𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙩, 𝙖𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙨𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙧𝙣𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙘𝙡𝙖𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨. 𝘼𝙨𝙨𝙪𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙘𝙝𝙤̂𝙢𝙖𝙜𝙚, 𝙧𝙚́𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙩𝙧𝙖𝙞𝙩𝙚𝙨 𝙖𝙪 𝙥𝙖𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙧𝙜𝙚, 𝙪𝙣 𝙫𝙤𝙩𝙚 𝙙𝙪 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩 2023 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚 49/3 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙢𝙪𝙨𝙚𝙩𝙩𝙚. 𝙄𝙡 𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙚̂𝙩 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙢𝙖𝙘𝙝𝙞𝙣𝙚 𝙖̀ « 𝙧𝙚́𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙧 », 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙨𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙧𝙩𝙚̀𝙜𝙚 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙛𝙛𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨, 𝙙𝙚 𝙢𝙖𝙡-𝙫𝙞𝙚, 𝙙𝙖𝙣𝙜𝙤𝙞𝙨𝙨𝙚𝙨, 𝙙𝙚 𝙙𝙤𝙪𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨, 𝙡𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙢𝙤𝙣𝙙𝙚 𝙙𝙪 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙧𝙚́𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣. 𝘼𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙢𝙤𝙞 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙡𝙪𝙜𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖𝙞𝙩-elle 𝙡𝙖 𝙫𝙤𝙞𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙨𝙞𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙞𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 « 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙧𝙙𝙚́𝙚𝙨 » ?  𝙎𝙚𝙧𝙖-𝙩-𝙞𝙡 𝙘𝙚𝙡𝙪𝙞 𝙦𝙪𝙞 𝙖𝙪𝙧𝙖 𝙡𝙞𝙫𝙧𝙚́ 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙡𝙚𝙛𝙨 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝙝𝙤𝙧𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙥𝙚́𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨 ?

𝙇𝙖𝙛𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙨𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙪𝙨𝙚. 𝙈𝙖𝙞𝙨 𝙧𝙞𝙚𝙣 𝙣𝙚𝙨𝙩 𝙣𝙚́𝙘𝙧𝙞𝙩, 𝙛𝙤𝙧𝙩 𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩. 𝙏𝙤𝙪𝙩 𝙙𝙚́𝙥𝙚𝙣𝙙𝙧𝙖 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚𝙨 𝙪𝙣𝙞𝙚𝙨, 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙪𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙪 𝙢𝙤𝙪𝙫𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙚́𝙘𝙝𝙚𝙘 𝙖𝙪𝙭 𝙢𝙖𝙪𝙫𝙖𝙞𝙨 𝙘𝙤𝙪𝙥𝙨, 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙧𝙚́𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙢𝙖𝙟𝙤𝙧𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙛𝙖𝙫𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖𝙪𝙜𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙖𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙣𝙨𝙞𝙤𝙣𝙨, 𝙙𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚𝙨, 𝙛𝙖𝙘𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙞𝙣𝙛𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙜𝙖𝙡𝙤𝙥𝙖𝙣𝙩𝙚, 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙩𝙧𝙖𝙞𝙩𝙚 𝙖̀ 𝙨𝙤𝙞𝙭𝙖𝙣𝙩𝙚 𝙖𝙣𝙨. 𝙁𝙖𝙞𝙩 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙖𝙪, 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙩𝙚𝙧 𝙨𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙥𝙪𝙩𝙚́.𝙚.𝙨 𝙚𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙 𝙣𝙤𝙢𝙗𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙧 𝙘𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨. 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨, 𝙞𝙣𝙨𝙤𝙪𝙢𝙞𝙨, 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙚́𝙘𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨, 𝙚́𝙡𝙪.𝙚.𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙉𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙐𝙣𝙞𝙤𝙣 𝙋𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙀́𝙘𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙎𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚. 𝙇𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨, 𝙣𝙤𝙪𝙧𝙧𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙚𝙭𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙮 𝙖𝙥𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙞𝙘𝙝𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙞𝙗𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣.

𝙍𝙚𝙨𝙩𝙤𝙣𝙨 𝙘𝙚𝙥𝙚𝙣𝙙𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙪𝙘𝙞𝙙𝙚𝙨. 𝙏𝙤𝙪𝙩 𝙙𝙚́𝙥𝙚𝙣𝙙𝙧𝙖 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚𝙨, 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙪𝙣𝙞𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙙𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙚𝙨, 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙪𝙫𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨, 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙟𝙪𝙨𝙦𝙪𝙖̀ 𝙙𝙚𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙢𝙖𝙟𝙤𝙧𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙨𝙖𝙪𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙞𝙧𝙚 𝙢𝙞𝙡𝙞𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙨𝙮𝙣𝙙𝙞𝙘𝙖𝙡𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨, 𝙖𝙨𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙩𝙞𝙛𝙨, 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙞𝙩𝙤𝙮𝙚𝙣𝙨. 𝙀𝙩 𝙞𝙡 𝙮 𝙖 𝙪𝙧𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚 ! 𝘾𝙚𝙨𝙩 𝙙𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙧𝙚𝙫𝙚̂𝙩𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚́𝙚𝙨 𝙙𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 22 𝙚𝙩 29 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙨𝙮𝙣𝙙𝙞𝙘𝙖𝙡𝙚𝙨. 𝙀𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙤𝙣𝙣𝙚𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙡𝙚 « 𝙡𝙖 » 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙪𝙞𝙩𝙚. 𝘾𝙖𝙧 𝙞𝙡 𝙮 𝙖𝙪𝙧𝙖 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙩𝙚. 𝙋𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙡𝙚 𝙢𝙤𝙪𝙫𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖 𝙙𝙖𝙪𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙩 𝙚𝙩 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙡𝙖𝙧𝙜𝙚 𝙨𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙜𝙖𝙪𝙘𝙝𝙚, 𝙣𝙤𝙩𝙖𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚, 𝙨𝙖𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙪𝙫𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙧𝙚́𝙖𝙩𝙞𝙫𝙞𝙩𝙚́, 𝙙𝙞𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙫𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙖𝙡𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨 𝙖𝙪 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙙𝙖𝙩𝙚𝙪𝙧.

« Au rendez-vous », l’éditorial de Laurent Mouloud dan l’Humanité.

  « Va à la niche ! Va à la niche ! On est chez nous ! »  Diffusées dans  Envoyé spécial , les images de cette sympathisante RN de Montarg...