Premier
Conseil des ministres et beaucoup de vent. Pas de sujets qui fâchent. Le
président des riches veut rassembler le pays. Élisabeth BORNE vante le plein
emploi et l’indispensable concertation avec les partenaires sociaux. La
retraite à 65 ans ce sera pour plus tard. Législatives obligent. On vante une loi
sur le pouvoir d’achat qui serait présentée au Parlement en Juillet, mais bien
loin du compte. À propos de monsieur Damien ABAD ce serait à la justice de
trancher. Exit, dans tout ça la parole des femmes. Le pompon revient à madame Grégoire, la porte-parole du gouvernement. Elle nous dit
que le Conseil des ministres est à l’image de la France. Ah bon ! On a
beau regarder on n’y trouve pas ces hommes et ces femmes, « ces moins que
rien », qui ont tenu le pays à bout de bras pendant deux années. On a beau
regarder on n’y retrouve pas ces sans-emploi, victimes de la loi sur
l’assurance chômage de madame la première ministre, qui voient leur allocation
baisser de 17%. On n’a beau regarder, nous n’y voyons pas ces personnels
soignants qui ont tant donné et qui voient la situation de leur hôpital se
dégrader, au point qu’elles, qu’ils, se demandent comment affronter les
semaines qui viennent On n’a beau regarder on n’y trouve pas ces familles, qui
par millions, comptent à l’euro près pour boucler leurs fins de mois. On n’a
beau y être attentifs, mais on ne voit
pas ces étudiants qui galèrent avec leurs petits boulots et dont l’état de
santé se dégrade. On n’a beau regarder, on ne trouve pas ces familles, ces
jeunes qui depuis tant d’années attendent de vivre dans un logement décent et
accessible. On n’a beau regarder nous n’y voyons pas ces petits agriculteurs,
écrasés par les crédits et qui scrutent le ciel espérant que la pluie viendra
apaiser leurs inquiétudes légitimes. Un patrimoine de 7 millions d’euros pour
le ministre de la justice, de 6 millions pour le ministre chargé du commerce
extérieur, d’un million pour la première ministre, qui n’arrive qu’à la 13ème
place, voilà ce qui ne ressemble pas à « l’image de la France »,
madame la porte-parole.
Dans
trois semaines, on peut changer !
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