Mes premiers mots après
ce premier tour des présidentielles. Notre démocratie est malade. Les causes
sont connues depuis bien longtemps. Une France qui souffre des politiques de
régression sociale et démocratique, au seul service du monde de la finance et
de ses actionnaires. Un monde du travail et de la création stigmatisé, méprisé.
Une Vème République à bout de souffle. Un scrutin présidentiel qui
se résume à une course de petits chevaux. Avec sondages et médias à l’appui
pour formater l’opinion en faveur des « favoris » et désigner qui
seront les deux finalistes. Il est temps d’en changer. Une extrême droite
banalisée, et un second tour qui verra les deux mêmes protagonistes qu’il y a 5
ans. Une étincelle, dans ce bien triste paysage, « La France des jours
heureux » avec Fabien Roussel. Oui une lueur d’espoir pour voir se
reconstruire une gauche populaire capable de porter, dans un futur proche, une perspective de
changement, bousculant une fois pour toutes les intérêts dominants.
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