Avec décembre revient le froid, comme
toujours à chaque fois, des femmes, des hommes privés de toit, meurent dans
l’anonymat. Tous les jours aux infos on nous annonce un nouveau sans logis, un
de trop, que tuerait la météo. Certains sont retrouvés dans des cartons, gelés,
des autos bien garées ou des garages glacés. Les médias, au tout début, nous
disent que le froid tue, mais vite, ils
s’y habituent, et…puis ils n’en parlent plus. Comment, donc peut-on taire que,
sur la terre entière, c’est toujours une immense misère que le froid désespère
? Dans notre si riche pays, cela se passe ainsi, car avoir un logis n’est pas un droit acquis. On peut être
travailleur sans avoir le bonheur d’obtenir d’un loueur où reposer son cœur. La perte de son emploi peut
faire perdre même son toit, et découvrir
avec effroi l’horrible crainte du froid. Dans régions, la triste disparition de liens ou bien d’union,
risque condamnation.
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