Ce
matin, un quotidien consacre un article
à une étude sur les dépenses contraintes des français.e.s. Elle nous dit
qu’elles s’élèvent en moyenne à 1059 euros, par mois, soit 35% des revenus net. Cependant il ne s’agit
que d’une moyenne. Pour les foyers aux
faibles revenus, cela peut représenter 68% de leur budget. Parmi les
dépenses incompressibles auxquelles nous
devons faire face, il y a celles liées au logement, qui arrivent largement en
tête. Il convient d’y ajouter, l’électricité, l’essence, l’eau, la mutuelle,
les assurances, l’abonnement à Internet, souvent un crédit à la consommation.
Si l’institut qui a réalisé cette étude
indique que « tant que les revenus des Français.e.s ne repartiront pas dans une dynamique
haussière, les charges courantes continueront de limiter leur pouvoir
d’achat », elle indique aussitôt, « qu’il ne suffit pas de demander à
l’État de s’en occuper, il convient que chacun agisse sur son propre budget
pour faire des économies ». Elle a cependant le mérite de mettre en
lumière combien le pouvoir d’achat demeure la principale préoccupation de nos
concitoyen.nes. Le vrai problème, ce sont les salaires et les retraites qui
n’ont pas augmenté depuis une dizaine d’années. Cette exigence doit s’exprimer
partout dans tout le pays.
Dimanche
prochain, à 12 h, place Stalingrad nous avons l’occasion de porter nos
revendications :
· Le
Smic à 1800 euros brut
· L’augmentation
des salaires et des retraites
· L’égalité
salariale femmes-hommes
· La
suppression de la CSG sur les retraites
· La
taxe flottante sur l’essence
· La
TVA à 0% sur les produits de première nécessité
· La
taxation des milliards de profits des compagnies pétrolières
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