Nous
nous trouvons donc, presque jour pour jour, à six mois du premier tour de
l’élection présidentielle. Je profite de ce moment pour faire part de mon choix.
Le paysage politique tel qu’il se présente sous nos yeux est affligeant et
source de grandes inquiétudes. On disserte à n’en plus finir sur « Le
grand remplacement », l’islamisation de la France ». C’est
l’overdose ! Mais dans le même temps les valeurs de solidarité, d’égalité,
de justice sociale restent profondément ancrées dans la société française. J’ai
la conviction, sur le temps long, que l’espérance peut renaître. Dans les
circonstances présentes, je ne vois qu’un seul choix pouvant contribuer à cette
renaissance, celui de la candidature de Fabien ROUSSEL. Avec les moyens qui
sont ceux du vieil homme que je suis, je participerai à la campagne des
« jours heureux ». Mon engagement, auquel je participerai, sans
barguigner, ne s’inscrit pas dans le répétitif « effacement du PCF »,
ou de son « retour ». Pour qu’il revienne, encore faut-il qu’il ait
disparu ! Je reste profondément attaché à cette idée, chère à notre parti
centenaire : Le Parti communiste n’existe pas pour lui-même. Il a pour seule
ambition, celle d’être un moyen efficace à la disposition du monde du travail
et de la création pour le libérer du système capitaliste qui l’épuise, comme il
épuise la nature. La fonction du PCF n’est pas de se substituer aux gens, mais
de les aider à se rassembler pour défendre leurs intérêts, et contribuer de la
sorte à ce que le mouvement populaire reparte de l’avant. La candidature
communiste, en la personne de Fabien ROUSSEL, avec les propositions qu’il
porte, est donc pour moi, le moyen de contribuer sur des bases claires
au rassemblement des forces progressistes, pour peser à gauche dans le débat
politique. Disant cela, je ne dissocie pas les deux scrutins que sont présidentielles et législatives. J’y reviendrai, dans un
prochain billet.
En total accord avec toi Robert
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