Au petit matin, il se lève, les yeux encore fermés. Sa
nuit en douceur, s’achève, se termine après un bon café. Encore à moitié dans
le rêve, il cherche des sujets, des idées, mais, son cerveau encore en trêve, a
du mal à guider sa main sur le papier. Pourtant des sujets qui s’élèvent, il y
en a des centaines, des milliers : La faim dans le monde n’a aucune trêve, les
travailleurs, les ouvriers, sont licenciés, des enfants, qui, au travail, se
crèvent, des personnes âgées complètement oubliées, les virus qui avancent ne
sont jamais en grève, le racisme, la xénophobie n’ont jamais cessé. Des
malheureux qui s’en vont vers un rêve et n’arriveront jamais, car les flots,
emportés. Des peuples entiers qui se soulèvent pour que les droits de l’homme
soient respectés. La nature à laquelle on supprime la sève, Les glaciers qui
fondent et vont s’évaporer, Les tempêtes, les ouragans dans le monde s’élèvent,
la planète se réchauffe car elle est saccagée. Non ce n’est pas un rêve. Ce
n’est que la réalité, la vérité cauchemardesque qui se lève à l’aube du petit
déjeuner.
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